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Tourisme à Mashteuiatsh : un automne prometteur après un été « folie furieuse »

L’été 2025 aura été particulièrement animé du côté de la Société de développement économique Ilnu. Selon Pierre Larouche, superviseur de l’accueil et de l’animation, l’achalandage a atteint des sommets, notamment grâce à la Véloroute des Bleuets.

« Je te dirais que beaucoup d’achalandage, la Véloroute des Bleuets est un arrêt. On voit beaucoup de vélos, c’est la folie furieuse. On rencontre aussi beaucoup de Canadiens, ça part de Vancouver, du Yukon, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick », explique-t-il.

Si les politiques de Donald Trump aux États-Unis semblent avoir eu un effet indirect, elles se traduisent surtout par une clientèle davantage québécoise et canadienne. « Avec l’effet Trump, on voit beaucoup plus de Québécois qui s’installent, qui font des fifth wheels dans les campings locaux et régionaux », souligne M. Larouche.

Les VR gratuits de Roberval et de Saint-Félicien attirent aussi une clientèle plus âgée, qui circule ensuite en vélo électrique et passe parfois à Mashteuiatsh pour de l’information. Même si aucune aire de stationnement spécifique n’est encore prévue dans la communauté, une ouverture est envisagée : « La population, même la police locale, tolère. Après la fermeture, s’il y a des gens qui se stationnent, le lendemain, on les accueille, on leur offre un café et on prend leur code postal. C’est primordial pour l’association touristique régionale, ça nous permet d’engager des étudiants », rappelle-t-il.

Un automne plus tranquille, mais stable

En ce début septembre, la saison automnale semble bien amorcée, même si la clientèle française, généralement présente, se fait plus discrète en raison d’horaires décalés : « On voit beaucoup de Français arriver quand notre bureau est fermé, soit le matin très tôt, soit en fin de journée après le zoo ou Val-Jalbert. »

Parmi les demandes fréquentes des visiteurs, le livre Kukum de Michel Jean, dont l’histoire commence à Mashteuiatsh, occupe une place particulière. « C’est assez rigolo, les visiteurs nous demandent toujours si on a lu Kukum. On rit, on dit oui, et on leur montre la photo avec le balado découverte », raconte Pierre Larouche.

Après un été marqué par une « folie furieuse » sur la Véloroute et une forte présence de visiteurs canadiens, la communauté de Mashteuiatsh s’attend donc à maintenir un bon rythme d’achalandage pour les mois de septembre et octobre.

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